“Allez dans le monde entier,

proclamer la bonne nouvelle”

Marc 16v15-18

 

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Laissez-nous un témoignage

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Je suis médecin dans un centre pénitentiaire. L’été dernier, on me demande de recevoir un homme en urgence : il commence une grève de la faim et a tenté de se pendre il y a trois jours. M. R. me dit d’emblée : « J’ai raté deux mariages par ma faute, j’ai fait du mal à mes enfants. Ils me rejettent et ils ont raison. Par trois fois, j’ai tenté de me pendre. Ce soir, ça sera la bonne. »

C’est un grand Noir, d’origine américaine, ancien GI, tatoué de la tête aux pieds. Je l’examine. Le long de sa colonne vertébrale, au milieu d’autres inscriptions, est tatoué en anglais « Je ne crains pas le mal car tu es avec moi » (Ps 23).

– Vous avez fait tatouer un verset de l’Écriture dans votre dos. Vous avez la foi ?

– Tout ça, c’est de l’histoire ancienne !

– Mais si vous l’avez fait inscrire sur votre peau, c’est que c’était important pour vous.

– Oui, mais j’ai tellement fait de mal depuis, c’est trop tard… »

On se rassoit de part et d’autre du bureau.

– Si vous vous sentez abandonné de tous, Dieu, lui, ne vous a pas abandonné.

– Je ne peux pas revenir.

– Jésus lui-même n’a-t-il pas dit : « Le médecin ne vient pas pour les bien portants mais pour les malades, je suis venu non pour les justes mais pour les pécheurs » ? Vous êtes pécheur et moi aussi. C’est pour nous qu’il est venu… Est-ce que vous acceptez que je prie avec vous ?

– Oui.

– Êtes-vous baptisé ?

– Oui.

– Seigneur, tu vois ton enfant M. R. Au nom de son baptême, je te demande de te manifester à lui aujourd’hui, de lui montrer combien tu l’aimes et que tu as pour lui un avenir.

Nous concluons la prière par un signe de croix. Nous nous quittons en prenant rendez-vous pour le lundi suivant. Il sourit, son regard est celui d’un enfant. Le lendemain, je croise le psychiatre qui me dit : « M. R. ? Il n’a pas voulu me voir, ça ne passe pas entre nous car je n’entre pas dans son jeu de séduction… » Le dimanche, à la messe : on lit le psaume 23 !

Le lundi, M. R. me dit combien mes paroles lui ont fait du bien. Je le remercie à mon tour lui disant que grâce à lui, j’ai appris par cœur le psaume 23 : « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien »… et nous le disons ensemble… « Passerais-je un ravin de ténèbres, je ne crains aucun mal car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure… »

Le mercredi, je croise un membre de l’équipe de l’aumônerie qui me confie : « M. R. qui était au plus mal il y a 15 jours m’a dit ce week-end : “J’ai reçu une paix incroyable. C’est comme si toute la violence était sortie de moi. Depuis des semaines, je ne dormais pas et maintenant, je dors comme un bébé ! Mais j’ai tellement peur que ça me passe !” »

Je n’ai pas revu ce patient mais je lui ai fait passer une lettre, l’encourageant à fréquenter l’aumônerie et à rencontrer un prêtre pour recevoir le pardon de Dieu… Le Seigneur a agi, et je sais qu’il ne le laissera pas tomber !

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Deux jeunes font du stop. Je m’arrête. On se présente. L’un, Alexis, de Marseille, l’autre, Romain, du Cameroun. Je prie l’Esprit Saint puis Marie. Au bout de 15 kilomètres, je les interroge : « Connaissez-vous Jésus ? » « Pas du tout », me répondent-ils en chœur. Silence. Dix minutes plus tard : « Qui est Jésus ? », demande Alexis. « Il est mon Dieu et il m’aime et je l’aime de tout mon cœur. » Et je me mets à pleurer. Silence. 15 kilomètres plus loin, Romain me demande de leur en dire un peu plus sur ce Dieu. « Je vous ai dit qu’il m’aime, mais tellement qu’il a donné sa vie pour moi sur une croix afin que je vive éternellement. » Long silence. « Vous devez nous en dire un peu plus ! », lance Alexis. « Je vous ai dit qu’il est Dieu, qu’il a donné sa vie pour moi afin que je vive pour toujours avec lui dans son royaume, non pas en tant que serviteur mais comme frère et fils de Dieu ! » Silence jusqu’à Orléans. Arrêt à une station, plein d’essence, courses et adieux. Je vais partir quand Romain vient vers moi : « S’il vous plaît, puis-je vous demander une faveur ? » Je prie puis je réponds. « Bien sûr, si je peux ! » ; « Quand j’arriverai aux portes du Royaume, pourriez-vous être là pour m’accueillir ? » « Bien sûr Romain, je serai là ! »

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Je croise deux jeunes femmes ravissantes.

L’une dit à l’autre : « Tu sais, c’est fini je ne tomberai plus jamais amoureuse » ; je fais quelques pas puis me retourne et les rattrape : « Vous vous rendez compte de ce que vous venez de dire ? » Étonnée, elle me regarde : « Mais qu’ai-je dit ? » ; « Que vous ne tomberez plus jamais amoureuse » ; « Ah oui ! C’est vrai ! » « Et Jésus ! », lui demandais-je. « Qu’est ce qu’il a à voir là-dedans ? » « Mais il est fou amoureux de vous, Mademoiselle ! » « Oui, mais Jésus, ce n’est pas pareil… Et comment faire ? » « Levez les bras au ciel et dites : Jésus je t’aime de tout mon cœur ! » Et en pleine ville, devant des centaines de personnes, mon inconnue lève les bras au ciel et, des larmes dans les yeux, dit : « Jésus, je t’aime de tout mon cœur ! 

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